Les peelings font appel à des substances végétales ou chimiques qui selon la puissance de leur produit actif, selon leur concentration ou selon leur durée d’application vont détruire la couche superficielle de la peau, c’est-à- dire tout ou partie de l’épiderme et pouvant aller jusqu’au derme superficiel, selon le but recherché.
Les différents peelings :
- Peelings aux acides de fruits (glycolique, lactique, mandélique…)
- Peelings aux acides dits faibles (lactique, salicylique) dont l’action s’arrête au niveau de la couche granuleuse avec un effet intéressant mais modéré d’exfoliation.
- Peelings à la résorcine, comme la pâte de Unna, dont le principe actif est la résorcine à 50%.
- Peelings au phénol (hydroxybenzène) et à l’huile de croton dont la concentration permet de faire un peeling léger, moyen ou profond, selon la zone à traiter, l’importance du défaut à corriger, la qualité de la peau et le but recherché. La toxicité du phénol, notamment cardiaque, hépatique et rénale, bien connu par votre praticien, nécessite un protocole d’application bien codifié.
- Peeling à l’acide trichloroacétique (TCA) dont la concentration permet, là aussi, de faire un peeling léger, moyen ou profond.
Objectif du traitement :
- Les peelings aux acides de fruits améliorent l’éclat de la peau.
- Les peelings légers et superficiels font peler la peau, réalisent une exfoliation, ont une action sur le teint et produisent un effet rafraîchissant. Ils n’intéressent qu’une partie de l’épiderme :
- Gommage lorsqu’ils n’intéressent que la couche cornée superficielle de l’épiderme
- Exfoliation lorsqu’ils intéressent la couche granuleuse de l’épiderme
- Les peelings moyens ou profonds par contre, réalisent une véritable abrasion qui peut détruire l’épiderme et la partie superficielle du derme, le derme papillaire : c’est une brûlure chimique contrôlée. Ce contrôle se fait, par votre chirurgien, grâce au choix du type de peeling, de sa concentration ou de sa durée d’application. Il est fonction de l’importance du défaut à corriger, de la zone à traiter, de la qualité de la peau et du but recherché. Ensuite cette couche épidermique ou dermo-épidermique détruite se restaurera grâce aux phénomènes naturels de cicatrisation à partir des éléments de la membrane basale dermo-épidermique et des annexes pilo-sébacées : cela implique donc un temps de cicatrisation où la peau reste fragile et nécessite des soins attentifs. C’est cette restauration de la surface cutanée qui créera un aspect plus lisse, en gommant plus ou moins, les imperfections que l’on désire traiter. Par ailleurs, la cicatrisation dermo-épidermique se fera avec une certaine rétraction cutanée donnant un véritable effet « tenseur » cutané, variable et plus ou moins important selon les cas.